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La Thérapie Stratégique Brève, en quelques mots :

"Le véritable esprit de révolte consiste à exiger le bonheur, ici dans la vie" Henrik Hibsen


Alors que les psychothérapies traditionnelles focalisent leurs efforts sur la recherche des origines des difficultés psychologiques, les approches systémiques et stratégiques s'intéressent à la façon dont les problèmes se manifestent dans le présent et utilisent le contexte de vie actuel des patients pour les résoudre.

La thérapie brève accorde une grande attention aux aspects cognitifs de ces difficultés ainsi qu'aux réactions de l'entourage du patient.

Les thérapies "brèves" cherchent à soulager la souffrance psychologique le plus rapidement possible en amenant les patients à faire des expériences nouvelles qui leur permettent d'affronter le présent et l'avenir de façon plus sereine.  

Cette méthode est active et demande un engagement du patient.

Son objectif est de rendre le patient à nouveau acteur dans la résolution de ses difficultés. 

Le psychothérapeute propose des tâches thérapeutiques : observer, réfléchir, faire de nouvelles expériences...

Ces prescriptions, parfois surprenantes, sont déterminantes : leur réalisation mène progressivement à la résolution des difficultés.

Elles permettent également au patient de récupérer une certaine flexibilité mentale ainsi que davantage de créativité dans la résolution de ses difficultés.


Les origines de la Thérapie Brève :

"La vie ce n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie" Sénèque

La thérapie stratégique brève se fonde sur les travaux novateurs de l’Ecole de Palo Alto. Ces travaux ont été élaborés par l’équipe du Mental Research Institute, composée notamment de Don Jackson, Paul Watzlawick, John Weakland et Dick Fisch. 

Cette équipe a mis au point une façon de concevoir la souffrance psychologique ainsi qu’une méthode de traitement prenant en considération une grande « oubliée » de notre culture: la relation.


Le fondement de l’approche est celui de la systémique de l’école de Palo Alto. Il s’agit d’une approche thérapeutique psycho-relationnelle.

qui se définit comme « non normative » et « non pathologisante » : elle propose des procédures de communication orientées vers la résolution des problèmes présentés par les patients.


La thérapie brève de Palo Alto offre une gamme d’actions thérapeutiques ayant fait ses preuves. Elle traite des problèmes tels que les troubles alimentaires, les phobies, les crises d’angoisses et attaques de panique, les addictions, les troubles sexuels, les troubles obsessionnels compulsifs, les troubles de la personnalité, les syndromes de stress post-traumatique, la dépression. 

La thérapie stratégique brève vise le soulagement des difficultés personnelles, relationnelles et familiales.


Comme son nom l’indique, la thérapie brève est une approche thérapeutique qui donne des résultats plus rapides que d’autres approches, si tant est que le patient accomplisse le travail demandé. On dit souvent que l'on ne va rarement au-delà d'une dizaine de séances. Néanmoins, cela dépend de la complexité de la problématique amenée par le patient. Chacun a son rythme et il faut le respecter, thérapie brève ou pas… 


L’approche de la thérapie brève est : stratégiquepragmatique, engageante et responsabilisante.

Avec les thérapies brèves, le thérapeute est dans le dialogue et le questionnement.


Les spécificités du travail thérapeutique en thérapie brève :

"Ne cherchez pas ce qui ne va pas, chercher ce qui vous amène à aller mieux"


Le travail thérapeutique accompli par le patient est un travail concret, ancré dans l’ici et maintenant


La thérapie stratégique brève demande une participation active du patient avec comme objectif de mettre en place une autre manière de faire, de trouver des pistes concrètes pour aller mieux.


Lors de la séance de thérapie, le thérapeute pose des questions au patient afin de comprendre comment le problème est vécu dans le présent. Le professionnel demande beaucoup d’explications et de détails afin d’identifier les mécanismes qui maintiennent le problème en place. 


A la fin d’une séance de thérapie brève, l' intervenant confie généralement à la personne en souffrance une tâche à accomplir

Cette tâche n’est ni dangereuse, ni consommatrice de temps, ni coûteuse. La tâche demandée peut être de l’ordre de la réflexion, de l’observation ou du comportement. Elle va aider le patient à mieux cerner ce qu’il fait et qui aggrave le problème. Elle permet aussi au thérapeute d’obtenir les séquences interactionnelles durant lesquelles le problème se manifeste.


Le travail thérapeutique hors séance est également essentiel. Le patient est acteur du changement. Ce qui importe est ce qu’il pourra mettre en place seul dans sa réalité quotidienne en utilisant ses ressources personnelles.


Le nombre et la fréquence des séances en thérapie brève :

"Lorsque souffle le vent du changement, certains construisent des murs... d'autres des moulins à vent" Proverbe chinois


Comme son nom l’indique, la thérapie doit être la plus brève possible pour le confort du patient. 

Mais attention : elle se doit d’être aussi longue que nécessaire. 


Le qualificatif «brève» joint au mot « thérapie » désigne donc plus une conséquence de la méthode utilisée qu’une fin en soi.

Le rythme des séances de thérapie brève est d’une séance tous les 15 jours. Cette fréquence peut se rapprocher ou s’espacer selon les besoins et l’avancement du travail thérapeutique.


Après une dizaine de séances, le processus de changement souhaité par le patient est ordinairement enclenché. Si tel ne devait pas être le cas, le thérapeute en parle avec son patient et envisage avec lui ce qu’il convient de faire.


Les indications de la thérapie brève : 

"Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas, qu'elles sont difficiles" Sénèque 


La thérapie stratégique brève s’adresse à toute personne souffrant de difficultés psychologiques personnelles, relationnelles ou familiales, se trouvant dans une situation problématique pour laquelle elle ne trouve pas spontanément de solution satisfaisante. Le patient peut éprouver le sentiment d'avoir déjà "tout essayé", en vain. 


Grâce à son approche centrée sur le fonctionnement du problème, la thérapie brève va permettre à la personne en souffrance d’adopter de nouveaux comportements humains.


Les problèmes les plus fréquemment traités sont : les problèmes relationnels, les problèmes de couples, les troubles anxieux, la dépression, le surmenage, le manque de confiance en soi, les problèmes au travail, etc.

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